mardi 1 mai 2012

124- Vient de paraître: Méditations vespérales.

    Billet n° 124: Méditations vespérales
J'ai le vif plaisir de vous annoncer la parution, chez Edilivre, de mon troisième ouvrage: "Méditations vespérales".



Présentation de l’ouvrage


           Un soir, livré, comme tout vieillard, à la méditation, et voyant fuir un des précieux jours qui me restent à vivre, je dis :

O! Jour évanescent, tu remplis ta corbeille
De ce pollen doré que cachent les abeilles.
Tu empruntes au soleil son trousseau de merveilles
Pour prodiguer au soir cette couleur vermeille.


           En admirant, comme Victor Hugo, ce moment crépusculaire, «ce reste de jour dont s'éclaire la dernière heure du travail1», je me dis :

Voilà un jour de ma vie qui s’est évadé,
Mais qu’en ai-je gardé?

           Depuis ce jour-là, de temps en temps, je m’asseye, le soir, sur un banc de pierre, dans mon petit jardin et je regarde, comme De Lamartine, «dans le vague des airs, le char de la nuit qui s'avance2».

           Dans ce calme vespéral, j’aime laisser errer ma plume et écrire à son courant. J’écris «ce qui me chante, quand ça me chante3». J’écris ce que j’appelle, modestement, «mes petites rêveries». Ce sont mes impressions sur tout ce qui m'interpelle, des articles pêle-mêle, divers et variés ; un varia sans prétention littéraire, fruit souvent d’une errance sur le Net, d’une inspiration vagabonde, de pensées intermittentes et de souvenirs rêveurs.

           L'esprit erre, papillonne, glane ça et là des bribes d'idées qui couvent longtemps avant de se déclarer. Une fois germées, ces idées bourgeonnent, fleurissent et s’épanouissent. Tout l’art est de les traduire en bouquets de mots et de phrases. Mais une expression littéraire n’a de sens que si elle est révélée, communiquée. C’est donc pour cela que j’ai décidé de publier ces petites méditations vespérales.

           L’Internet offre, certes, des espaces d’expression que j’exploite, parfois, sous le beau pseudo de «jardinier des mots» mais, en bon vieux endurci, quoique quelque peu converti en adepte du virtuel, du numérique, je garde une certaine nostalgie pour «l’écrit réel», pour le support papier. Un livre peut vieillir mais ne mourra jamais.

Pour consulter la page de cet ouvrage dans le site de l'éditeur,cliquez

ICI


Bonsoir.



(1) Victor Hugo : le semeur (Les chansons des rues et des bois).
(2)Alphonse de Lamartine:l’isolement (Premières Méditations poétiques).
(3) Pierre Georges:"Le chroniqueur vit sa vie de cigale, individuelle et confortable, futile et superficielle. Il écrit ce qui lui chante,quand il lui chante." (Extrait du journal Le Monde - Décembre 1999).

         
Le Jardinier Des Mots                    
Mohammed Marouazi
                



ICI

2 Commentaire(s)-Ajoutez 1 commentaire ICI :

Anonyme a dit…

Un livre est déjà en fleur, un autre s’épanouit et voilà un troisième qui vient d’éclore. Quelles prémices pour une fertilité accrue, un bouquet bien garni, un jardin bien fleuri.
Tu es un exemple à suivre, un homme à admirer. Bonne continuation.

Anonyme a dit…

"Sans méditation, on est comme aveugle dans un monde d'une grande beauté, plein de lumières et de couleurs."
Jiddu Krishnamurti